Nous venons d’être informés par « l’État Profond» que Marzouki a recruté un tueur qu’il a introduit au Palais de Carthage, et qui s'appelle Samir Hanachi (ex chef de la sécurité d’Ennahdha dans les années 90). Ce dernier s’est donc mis, dès son recrutement, à s’occuper des aspects sécuritaires et militaires du Palais de Carthage, en court-circuitant les organisme officiels de la Sécurité. Il a créé un « groupe de choc », à l’intérieur même du Palais, dont la mission est d’assassiner BCE, dans les tous prochains jours, selon l’un des trois scénarios suivants. (1) empoisonnement ; (2) en lui injectant un produit (qui ne laisse pas de traces) et qui donne l’effet d’un mort naturelle par crise cardiaque, [comme on a vu un certain nombre sous les gouvernements de la triade, NdT] ; (3) par un coup de révolver silencieux tiré par l’un des proches gardiens de BCE.
C'est hier que nous avons été alertés de ce projet d’assassinat (qui n’est pas le premier). Notre alerte est aussi adressée au chef Lazhar AKREMI, qui est parfaitement au courant de d'un projet plus ancien, planifié par un commandant salafiste takfiriste de la garde Nationale, le dénommé Mounir KSIKSI. Cet assassinat devait avoir lieu durant la période des élections législatives [NdT. BCE l'a reconnu lors de son interview d'hier 22/12]. Le dossier de ce projet d'assassinat est actuellement aux mains d’un juge d’instruction de Tunis. Ce projet d’assassinat a été découvert par des policiers honnêtes.
BCE traverse la phase la plus délicate en cette période de transition
BCE devra par conséquent revoir tout l’appareil sécuritaire du Palais de Carthage, et de choisir scrupuleusement les personnes qui vont travailler à ses côtés, car le groupe sécuritaire actuel est manifestement pourri, puisqu’il inclut des terroristes prêts à le tuer dès que l’occasion se présente, et pour Marzouki, le plus tôt serait le mieux.