Le rapport de la Cour des comptes relatif à la campagne présidentielle dit long et pas assez. Comme dans celui des législatives, les juges de la Cour des comptes ont préféré taire les noms des candidats sulfureux ayant commis des infractions, parfois très graves. Si la transparence totale, tant requise et réclamée par les candidats eux-mêmes, n’est pas encore de mise et dans la culture des juges de la Cour des comptes, il n’en demeure pas moins que ce que ces mêmes juges ont révélé mérite déjà que l’on s’arrête dessus et que le parquet se saisisse le plus rapidement possible des dossiers scandaleux de candidats dont les discours ne parlent que d’intégrité et d’honnêteté.
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