« Si ce que je suis en train de lire est vrai, alors, c’est un scandale d’État ! »
Philippe de Veulle est avocat spécialisé dans les affaires de terrorisme.
Aujourd’hui, ses clients sont des victimes françaises de l’attentat du musée national du Bardo à Tunis.
Il y a un an, le 18 mars 2015, deux jeunes Tunisiens, armés de Kalachnikovs, y ont commis un massacre au nom de l’Etat Islamique.
21 touristes tués, 1 agent tunisien des forces de l’ordre et 45 blessés. Parmi les 12 nationalités touchées par le drame, des Italiens, des Polonais, des Japonais et des Français. Quatre d’entre-eux ont été tués et 6 autres blessés.
Le juge antiterroriste tunisien enquêtant sur l’attentat du Bardo, a relâché 3 de ces inculpés qui ont avoué sur procès-verbal leur participation à l’attentat, ainsi qu’au moins 3 autres accusés, cités par les premiers comme ayant joué un rôle très actif dans la logistique de l’attentat.