« Tout d’abord, la bonne nouvelle. L’hégémonie américaine, c’est du passé. La brute a été maîtrisée.
»Nous avons franchi le cap de Bonne-Espérance, symboliquement parlant, en septembre 2013. Avec la crise syrienne, le monde a opéré un virage essentiel de l’Histoire moderne. C’était un quitte ou double presque aussi risqué que la crise des missiles cubains de 1962.
»Les risques d’une guerre totale étaient élevés, car les volontés de fer de l’Amérique et de l’Eurasie s’étaient croisées en Méditerranée orientale. Il faudra un certain temps pour que ce que nous avons vécu fasse son chemin dans les consciences: c’est normal pour des événements d’une telle ampleur. »Israël Shamir