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IRAK: Riad et Ankara avec les terroristes, Hezbollah et Iran organisent la Résistance ....

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Peu après l'offensive des groupes terroristes contre les villes irakiennes, le point qui a retenu toutes les attentions était de savoir comment ces groupes ont su, en dépit de leur nombre peu élevé, occuper, rapidement, certaines régions d'Irak. Un, deux jours, après l'offensive en Irak, les milieux médiatiques et politiques sont arrivés, en s'appuyant sur les rapports sur le terrain, que ces groupes terroristes takfiris sont commandités et diligentés, en effet, par les généraux et les commandants Baathistes, sortis, après un long silence,  de leur cachettes. Le point très important qui a été révélé lors de cet évènement, c'était le soutien direct et ouvert  de certains pays de la région, dont l'Arabie Saoudite, à ces terroristes et, à une échelle moins élevée, celui de la Turquie.
C'est peut-être l'ensemble de ces éléments qui expliquent la prolongation de la crise sécuritaire en Irak.  Au début de l'offensive terroriste, l'Arabie Saoudite a opté pour une politique de patience et d'attentisme, dans l'espoir de voir les terroristes, en se donnant les tactiques de harcèlement et d'attaques surprises, parachever la mission consistant à en finir avec le gouvernement irakien et à réprimer les Chiites. Cependant la première réaction ouverte des Saoudiens aux évolutions en Irak est intervenue après la menace de la République islamique d'Iran d'intervenir, directement, si les terroristes avancent vers les lieux saints des Chiites et tentent de les profaner. Puis, les autorités iraniennes, y compris le Président de la République, ont fait part de la disponibilité de l'Iran à fournir toute sorte d'aides au gouvernement irakien, si la partie irakienne en fait la demande.
Suite à cela,  le gouvernement saoudien a mis en garde, dans un  communiqué, contre «  toute ingérence étrangère », en Irak, une mise en garde destinée, selon la presse internationale, à l'Iran. L'Arabie Saoudite a pris cette position, car elle est inquiète du changement de la situation en Irak à son détriment. Dans le même temps, le Roi Saoudien s'est rendu, en personne, au Caire afin de rencontrer le nouveau Président égyptien, Abdul Fatah Al-Sissi, une brève rencontre qui comportait des points importants. Entre-temps, Al Sissi s'entretenu, ces derniers jours,  avec les hautes autorités irakiennes,  réitérant son soutien à Nourri al-Maliki, ce qui ne plait pas aux Saoudiens. C'est peut-être pour cette raison que le Roi d'Arabie s'est rendu, au Caire pour mettre sous pression al-Sissi afin qu'il change sa position envers l'Irak.
Outre, l'Arabie Saoudite, il y a un autre pays qui apporte son soutien aux groupes terroristes takfiris. La Turquie a suivi, depuis ces trois dernières années, une politique pareille en Syrie où elle a appuyé les groupes terroristes, et surtout  le Front al-Nosra. Et c'est dans le cadre d'une même logique qu'il faut expliquer le soutien indirect du gouvernement turc aux groupuscule terroriste d'EIIL. Ainsi, la Chaine américaine Fox News a évoqué, hier, deux objectifs importants que le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan,  suit en soutenant les terroristes en Irak : (i) Combattre le gouvernement irakien et (ii) Combattre les Kurdes de ce pays. Placé sur l'axe de la résistance et convergent avec Damas, les gouvernements syrien et irakien sont considérés comme des ennemis de la Turquie. Et Les Kurdes aussi sont considérés, depuis fort longtemps, comme un ennemi, par Ankara. Donc, le gouvernement turc apporte son soutien aux terroristes takfiris qui luttent, en même temps, contre ces deux ennemis.

Hezbollah, premier rempart devant les rêves de l’EIIL au Liban


Hezbollah, le rempart devant les rêves de l’EIIL au Moyen Orient !!

L’EIIL a  annoncé qu’il voulait créer un Etat englobant l’Irak, la Syrie, la Jordanie, la Palestine et le Liban (Ce qui coreespond, grosso modo, au Grand Israël). Or, il paraît que le Hezbollah libanais serait un barrage infranchissable pour l’EIIL. 
Le site d’information al-Nashrah a publié un article lequel il examine les conséquences sécuritaires de la crise en Irak sur le Liban. En effet, il paraît que l’état d’alerte officieux au Liban soit le résultat des inquiétudes sérieuses des autorités libanaises quant à la propagation des activités de l’EIIL au Liban. Dans ce cadre, un plan a été élaboré au Liban pour parer à une telle crise. Selon ce plan, l’armée libanaise doit organiser des opérations de reconnaissance dans la région d’Arsal où se trouve le plus grand nombre de Syriens et d’étrangers venus de Syrie. Selon des estimations, près de 900 membres de l’Armée syrienne libre (opposition), du Front al-Nosra et de l’EIIL se trouvent actuellement au Liban. Quant à l’EIIL, ce groupe terroriste avait même revendiqué plusieurs fois la responsabilité des attaques terroristes à l’intérieur du Liban.
 Dans ce cadre, les dirigeants de l’EIIL annoncent qu’ils s’efforceront d’affaiblir aussi le Hezbollah libanais. L’EIIL a décidé de ne pas attaquer tout de suite le territoire libanais, mais de s’infiltrer d’abord dans le système de sécurité de ce pays. L’EIIL ne cache pas l’existence des groupuscules secrets à l’intérieur du Liban, qui sont en contact avec l’EIIL en Syrie. La branche militaire de l’EIIL est formée essentiellement par des terroristes venant de Tunisie et de Libye, mais il y a aussi dans leurs rangs des terroristes venus du Caucase du nord.

Le Hezbollah libanais surveille de près les mouvements des éléments de l’EIIL à l’intérieur du Liban, et il sait parfaitement quel est l’objectif final de ce groupe terroriste. A ce propos, le secrétaire général du Hezbollah, Seyed Hassan Nasrallah, a déclaré récemment que si le Hezbollah ne s’était pas intervenu, les terroristes de l’EIIL auraient été actuellement à Beyrouth.

Iran, deuxième rempart devant L’EIIL



Là où ils arrivent, les terroristes de l’EIIL procèdent aux décapitations, aux lynchages ou aux massacres collectifs pour gagner la guerre psychologique contre la population. A 200 kilomètres des frontières iraniennes, les terroristes de l’EIIL commencent à subir des pertes très lourdes. Ils ont subi des défaites importants dans les provinces chiites de l’Irak, et leurs hommes sont en train de se retirer progressivement des villes sunnites qu’ils avaient occupées, comme Mossoul.  Selon des sources arabes et occidentales, l’EIIL a une armée de 6.000 à 15.000 hommes, chiffres qui semblent dérisoire en comparaison avec les forces d’une grande armée régulière. En outre, les guerriers de l’EIIL sont plutôt formés pour des guerres urbaines et asymétriques, et ils s’avèrent particulièrement vulnérable face à des militaires bien formés. L’expérience du Hezbollah libanais en Syrie en dit long, car le Hezbollah a réussi à battre merveilleusement des terroristes comme ceux de l’EIIL.

Qu’est-ce qui pourrait transformer donc l’EIIL en un véritable défi pour l’Iran ? La puissance militaire de l’EIIL n’est certes pas la bonne réponse. Il faut donc chercher la réponse ailleurs :
A) Ce qui peut devenir une menace pour l’Iran c’est l’absence d’une distinction nette et précise entre les terroristes de l’EIIL et les populations sunnites, car en réalité, l’objectif de l’EIIL est de se présenter comme un véritable représentant des Sunnites face aux populations chiites. Ils n’hésiteront donc pas de provoquer les chiites iraniens de prendre des mesures à l’encontre des populations sunnites. Certains analystes disent même que l’objectif de la Maison Blanche est de faire entrer l’Iran dans la crise irakienne pour suggérer qu’il s’git d’une guerre régionale entre Chiites et Sunnites. L’intérêt pour les Américains c’est de faire croire qu’il n’y a plus de guerre entre  les Musulmans d’une part et Israël et les Etats-Unis d'autre part, mais qu’il y a une guerre parmi les Musulmans eux-mêmes.
B) La propagation des pensées extrémistes wahhabites et salafistes dans les provinces frontalières à population sunnite pourrait préparer le terrain à la formation de petits groupes extrémistes comparables à l’EIIL à l’intérieur de l’Iran.  N’oublions pas qu’avant l’apparition des groupes armés comme al-Qaïda ou l’EIIL en Syrie ou en Irak, les puissances étrangères dont l’Arabie saoudite, avaient travaillé pendant des années pour propager le wahhabisme ou le salafisme dans les milieux ruraux de tous les pays "arabes" (Tunisie, Egypte, Algérie, Libye, Yémen, etc.) et islamiques (Afghanistan, Pakistan). Par exemple, au Pakistan, l’absence de tout contrôle de la part du gouvernement d’Islamabad sur les activités des écoles wahhabites avait malheureusement préparé le terrain à la propagation de l’extrémisme et du fanatisme dans les milieux ruraux du Pakistan.


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