Nicolas Sarkozy, « premier président juif de la République française » comme le relevait le maire socialiste de Montpellier, Georges Frèche, au grand dam de l’appareil de son parti (1), est né le 28 janvier 1955, de Pal Sarközy de Nagy-Bocsa, noble hongrois réfugié en France après avoir fui le communisme et d’Andrée Mallah, roturière juive.
La famille de celle-ci, originaire de Salonique, avait joué un rôle important dans la révolution Jeunes Turcs de Kémal Ataturk, révolution essentiellement « marrane » (2). Cette influence persiste dans une partie de l’armée turque actuelle, proche d’Israël, opposée au régime islamique de Recip Erdogan (3).
Nicolas Sarkozy a deux frères, Guillaume et François du premier mariage de son père Pal qui, après avoir divorcé d’Andrée Mallah, se remariera avec Christine de Ganay. Ainsi, Nicolas Sarkozy est doublement un déraciné, ethnique et familial, partagé entre une famille décomposée / recomposée. De ses origines juives par sa mère, il en a le caractère instable, irritable, excessif, paranoïaque et anti national, c'est à dire le contraire du gaullisme.
Du fait de sa double filiation paternelle et maternelle, il n’a pas une goutte de sang français, ce qui en fait un curieux président de la République française ! Cette non filiation française explique sa déclaration du 31 mai 2006 en Israël : “Quand je suis en Israël je me sens un peu chez moi”. Il avait d’ailleurs déjà confessé devant un auditoire de banquiers juifs américains à New-York, “se sentir un peu étranger en France” (4). Cet homme est logique avec ses ascendances, mais cela se fait au détriment de la France !
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Fig. 1 - Sa mère Andrée Mallah |
Sa mère, Andrée Mallah devient secrétaire d’Achille Peretti. Après avoir « cofondé avec Charles Pasqua, le SAC, Peretti allait devenir député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale», signale Thierry Meyssan. Son étude, « Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française », est riche en révélations : « En 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause », rappelle Meyssan. « Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète, l’Union corse qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse French connexion ». « S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société Ricard ». « On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeaient l’Union corse, dont les Peretti ». « Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ». « À la même période, poursuit Meyssan, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste ». « Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts de Seine ». « En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de Droit et s’étant inscrit au Barreau épouse la nièce d’Achille Peretti ». « Son témoin de mariage est Charles Pasqua » et « en tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors ». « Il acquiert une propriété sur l’île de Beauté et imagine de corsiser son nom en remplaçant le Y par un I ». « L’année suivante, il est élu maire de Neuilly/Seine en remplacement de son oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque ». Telles sont les origines politiques de Nicolas Sarkozy que rappelle Thierry Meyssan.
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Fig 2 - Moshé Mallah, l’oncle de son |