Quantcast
Channel: LA CAUSE DU PEUPLE
Viewing all articles
Browse latest Browse all 11791

Chantage : Comment les USA font "cracher au bassinet" les pétromonarchies

$
0
0
Hier Saddam, aujourd’hui Baghdadi...les USA font chanter les États du Golfe.
Les pays du Conseil de Coopération du Golfe « font  l’objet d’un chantage de la part des États-Unis, ils ont donné d’abord leur feu vert à Baghdadi, comme ils l’avaient fait avec Saddam ». Le premier n’étant autre que le chef de la milice takfiriste de l’Etat Islamique (Daesh), Abou Bakr al-Baghdadi,  et le second l’ancien président irakien Saddam Hussein.
Ces propos  ne sont pas des spéculations médiatiques ni des déclarations lancées par les ennemis jurés des États-Unis.
Bien au contraire : ils proviennent d’un pays allié des Américains, les Émirats Arabes Unis.
C’est le célèbre chef-adjoint de la police de cet émirat, Waddah Khalfane, connu pour son franc-parler qui les a lancés sur son compte Twitter, rapporte le site de la chaîne de télévision iranienne arabophone al-Alam.
Il accuse entre autre le président américain Barak Obama de décalquer le scénario de son prédécesseur Georges Bush père : « Bush avait exigé une coalition contre Saddam qui s’était accaparé nos terres, pour l’en sortir... aujourd’hui Obama exige une coalition contre Daesh. Bien entendu, à chaque cas son prix », a écrit Khalfane.
Il faisait allusion à l’invasion du Koweït par l’Irak, durant le règne de Saddam en 1990, une invasion qui avait alors, selon de nombreuses sources américaines obtenu l’aval des USA, via leur ambassadrice April Glaspie. Avant que Washington ne se lance alors en guerre, dans le cadre d'une coalition internationale contre le régime irakien. Cette guerre a été financée par les monarchies du CCG : Koweït, Emirats, Qatar, Arabie, etc.
( Voir l'article de Wikipedia qui révèle que Glaspie avait en quelque sorte rassuré son interlocuteur irakien que « Washington, inspiré par l'amitié et non par la confrontation, n'a pas d'opinion » sur le désaccord entre le Koweït et l'Irak. Déclarant que « nous n'avons pas d'opinion sur les conflits arabo-arabes », l'ambassadrice informe Saddam Hussein que « les États-Unis n'ont pas l'intention de commencer une guerre économique avec l'Irak». )

Et Khlafane poursuit sur son site : «  Il se peut que j’ai tort... Mais je vois les choses de notre point de vue. Nous tous faisons l’objet d’un chantage américain insolent...», autrement dit, les Américains veulent faire pyer leurs guerres au Moyen-Orient par les rois fainéants arabes.
 

« Dans le passé, l’Amérique avait lancé dans le passé sur le Golfe Saddam et a fait chanter ses États matériellement... aujourd’hui, elle lance Baghdadi et les fait chanter de nouveau... N’est-ce pas juste ce que je dis ou faux ? », est-il également écrit. 
  

Cracher au bassinet :Payer à contrecœur. L'origine de cette expression remonte au XIVème siècle, avec la locution religieuse qui était "cracher au bassin". Cela consistait à donner de l'argent lors des quêtes durant les cérémonies religieuses. Ce don d'argent ne se faisait pas tout le temps en toute gaieté.

               

Viewing all articles
Browse latest Browse all 11791

Trending Articles